Pour faire face à la crise économique induite par la pandémie du coronavirus,
les banques centrales sont en train de revoir de façon radicale et extrêmement
rapide leur façon d'opérer. Les actions ont une portée beaucoup plus
puissante que ce que nous avons pu observer ces 20 dernières années.
Comment imaginer la prise d'un tel risque dans le contexte en présence ? Ne pas baisser ses taux directeurs malgré les anticipations en place était une décision de très haut risque que seul le déploiement d'un plan d'attaque exceptionnel aurait pu faire accepter...
Face à la propagation du coronavirus venu de Chine, on serait tenté d'appeler des médecins à la rescousse. Le marché en appelle, lui, au médecin du marché : les banques centrales ! Nouveaux oracles, sorciers, marabouts, on leur prête une puissance infinie.
La crise épidémique perturbe les chaines d'approvisionnement, réduit la demande sur certains
marchés, et a déjà provoqué un début d'effondrement des marchés boursiers. Quelle doit être la
réponse des autorités monétaires et quelle est la nécessité d'autres types de politiques en réaction à
cette crise ?
Sur les douze derniers mois, les OPCI non monétaires ont enregistré une décollecte de -50 milliards d'euros. Sans étonnement, ce sont les actions qui observent la plus forte décollecte sur la période, -30 milliards d'euros, vu la hausse de la volatilité passée.